Les albums sont tous conçu, illustrés, rédigés et édités par une seule personne, moi-même, votre narrateur, à la différence d’une maison d’édition plus classique. Cela me permet une totale liberté sur ce que je propose.
A endosser tous ces rôles il y aurait de quoi se faire des cheveux blanc !
Pourtant, je ne reste pas seule durant ce processus de création. Soucieuse de la qualité de mes albums et de leur adéquation avec son jeune public, j’engage des collaborateurs pour des relectures et conseils. Mes livres passent donc systématiquement entre les mains d’une psychologue spécialiste de l’enfant et de l’adolescent. Puis potentiellement d’un documentaliste, un professeur des écoles, un autre éditeur… selon les nécessités du projet. Et puis, bien sûr, je peux compter sur mon imprimeur « Pumbo » avec qui je travaille depuis leurs débuts. ( et bien non, je ne couds pas moi-même chacune des pages à la main, imprimées par la force de mes bras sur une presse en pierre polie par l’usure. Mon rôle s’arrête là. )
Le seul inconvénient de l’auto-édition reste finalement : le prix de vente. Comme je propose mes ouvrages « à la demande », cela signifie que je ne commande pas à mon imprimeur en grande quantité et donc, que je ne bénéficie pas des tarifs réduits que cela occasionne.
Tant, pis. Finalement, le prix du papier augmente, la vie devient chère pour nous tous. S’offrir un album devient difficile. Mais le beau livre, illustré, pensé, soigné n’en vaut-il pas la peine ?